Poésie n°1
Une année qui va compter
En 1924, notre pays accueillait les Jeux Olympiques
100 ans plus tard, notre belle ville de Paris
A souhaité de nouveau relever le défi.
Le monde entier espère que ce sera épique.
Durant 17 jours, du 26 juillet au 11 août,
10 500 athlètes vont devoir s’affronter.
Avec pas moins de 32 sports représentés,
Il y en aura sans nul doute pour tous les goûts.
Quelle nation remportera le plus de médailles ?
Etats-Unis, Chine, Grande Bretagne ou France ?
Une chose est sûre, ce sera une sacrée bataille !
Citius, altius, fortius, plus vite, plus haut, plus fort ;
La devise adoptée par Pierre de Coubertin
Sera le mot d’ordre qui guidera tous les sports.
Mais au final, n’oubliez pas Mesdames, Messieurs
Que : « L’important c’est de participer ».
Maîtresse Kristine
Poésie n°2
Pour participer aux JO
Pour participer aux JO
Faut se qualifier au plus tôt
En 2024 c'est Paris
Qui accueillera tous les pays
La mascotte a été élue
En bonnet phrygien elle est vue
Une flamme sera allumée
Symbole de paix et d'amitié
Quant aux couleurs des cinq anneaux
Elles représentent les drapeaux
Des podiums avec leurs médailles
Se succèderont en pagaille
Natation ou équitation
Nous découvrirons les champions
Et quel que soit son handicap
L'athlète sait de quoi il est cap
Partageons ces règles uniques
Les valeurs des Jeux Olympiques !
Dolorès STRICH
Poésie n°3
Les moustiques
Les moustiques,
Piquent, piquent
Les gens qui
Piquent-niquent.
Ils attaquent
En oblique
Les hamacs
Elastiques
Et bivouaquent,
Sans panique,
Dans les sacs
En plastiques.
Les moustiques
Font la nique
Aux gens qui
Piquent-niquent.
Et qu’ils piquent
Et repiquent
En musique
C’est comique !
Pierre Coran
Poésie n° 4
Les sportifs
Anaïs fait du tennis
Chloé de la course à pied
Alec joue aux échecs
Anton au badminton
Juliette s'entraîne au basket
Léon à la natation
Florence pratique la danse
Pierrot le judo
Mais Théo a mal au dos
Valentin ne fait rien
Et Clément reste sur le banc
Marine Dézé
Poésie n°5
Bien être
Courir contre le vent
Ressentir une brise sur mon visage
Mon cœur battant à mille temps
Défiant tous les âges
Nager à contre-courant
Les muscles se battant contre les marées
Avancer petit à petit mais sûrement
Pour enfin arriver
Pédaler dans les montées
Se dandiner sur cette bicyclette
La montagne sacrée
Te fait perdre la tête
Le sport est éprouvant
Mais à plusieurs c’est enivrant
S’encourager à chaque moment
Et s’amuser comme des enfants
Pour oublier nos soucis un instant
Davlieb
Poésie n°6
Le sapin de noël
Le petit sapin sous la neige
Rêvait aux beaux étés fleuris.
Bel été quand te reverrai-je ?
Soupirait-il sous le ciel gris.
Dis-moi quand reviendra l’été !
Demandait-il au vent qui vente
Mais le vent sans jamais parler
S’enfuyait avec la tourmente.
Vint à passer sur le chemin
Un gaillard à grandes moustaches
Hop là ! en deux coups de sa hache,
A coupé le petit sapin.
Il ne reverra plus l’été,
Le petit sapin des montagnes,
Il ne verra plus la gentiane,
L’anémone et le foin coupé.
Mais on l’a paré de bougies,
Saupoudré de neiges d’argent.
Des clochettes de féerie
Pendent à ses beaux rameaux blancs.
Le petit sapin de noël
Ne regrette plus sa clairière
Car il rêve qu’il est au ciel
Tout vêtu d’or et de lumière.
Pernette Chaponnière
Poésie n°7
Le premier jour de l'an
Les sept jours frappent à la porte.
Chacun d'eux vous dit : lève-toi !
Soufflant le chaud, soufflant le froid,
Soufflant des temps de toute sorte
Quatre saisons et leur escorte
Se partagent les douze mois.
Au bout de l'an, le vieux portier
Ouvre toute grande la porte
Et d'une voix beaucoup plus forte
Crie à tout vent : premier janvier !
Pierre Menanteau
Poésie n° 8
Les sports d’hiver
Maurice, avec ses deux souliers
Qui ne prennent pas l’humidité,
Dans la neige fait des creux :
Deux fois un, deux.
Il court, avec sa sœur, là-bas ;
Deux fois deux font quatre pas.
Les voilà sur un mur assis,
Deux fois trois, six.
Puis, soudain, ils prennent la fuite,
Deux fois quatre, huit.
Car leurs pieds sont engourdis,
Deux fois cinq, dix.
Mais en courant sur la pelouse,
Deux fois six, douze.
La fille se fait une entorse,
Deux fois sept, quatorze !
Le garçon n’est pas à son aise,
Deux fois huit, seize.
Il crie : « Hé là ! Vite ! Vite ! »
Deux fois neuf, dix-huit.
« Qu’on amène le médecin ! »
Deux fois dix, vingt.
Jean Tardieu
Poésie n°9
Le sport fait rêver
Oh le sport tu me fais tellement rêver
Sans toi le monde s’éteint.
La nuit le jour et n’importe où,
Je veux toujours être dans ton cours.
Tu es comme un dieu
Grand et puissant.
Tu es mieux que le français
Aucun ennuie ne dure.
Oh le sport
Je t’aime tellement.
Tu es mes ailes
Pour que je m’envole.
Holly Burke
Poésie n°10
Le ballon
La nuit tombe.
De doux lampions s'allument.
La plage est lisse comme un œuf.
L'enfant étrenne un ballon neuf
Et le fait monter vers la lune.
La lune tombe
Et le ballon s'allume.
C'est toujours extraordinaire
Que le spectacle d'un enfant
A ras de digue, à la lisière
D'un monde où s'engloutit le temps,
En train de jouer comme si
C'était une affaire d'État,
Tenant la lune entre ses doigts
Comme une médaille, un grigri
Comme s'il était innocent
Ou plus royal que l'Océan !
Catherine Paysan
Poésie n°11
Mon vélo est blanc
Mon vélo est blanc
Ton vélo est rouge
Je dors tout le temps
Tout le temps, tu bouges
En roulant, roulant
De Nantes à Carouges
Sur mon vélo blanc
Sur ton vélo rouge
En arrivant le soir Rouge et blanc
Seront tout noirs !
Anne Sylvestre
Poésie n°12
Paris en vélo
A Clichy
Sur un vélo gris
A Maubert
Sur un vélo vert
A Saint Leu
Sur un vélo bleu
A Montrouge
Sur un vélo rouge
A Clamart
Sur un vélo noir
A Cachan
Sur un vélo blanc
Gare du Nord
Sur un vélo d'or
Place Vendôme
Sur un vélo jaune
En cortège
Sur un vélo beige
Mais à saint Germain-de-Prés
J'y vais à pied.
Jacques Charpentreau
Poésie n°13
Promenade à vélo
Me promener à vélo,
Le matin tôt.
Respirer l'air frais
Dès l'aube, me rend gaie.
Moments de liberté,
Parmi les fleurs rosées.
Roulant à toute allure,
Le vent en pleine figure.
J'ai ce sentiment infini
D'être en paix avec la vie
Et surtout avec moi-même,
Oubliant toutes mes peines.
Grâce au chant des oiseaux,
A l'odeur des coquelicots.
Enfin le temps de regarder,
Enfin le temps de respirer,
Enfin le temps de rire,
Enfin le temps de vivre.
Florence Levardon
Poésie n°14
Le ski
Un garçon glissant sur ses skis disait :
« Ah ! Le ski, c’est exquis,
Je me demande bien ce qui
Est plus commode que le ski. »
Comme il filait à toute allure,
Un rocher se dressa soudain.
Ce fut la fin de l’aventure,
Il s’écria plein de dédain :
« Vraiment, je ne suis pas conquis,
Je n’ai bu ni vin, ni whisky
et cependant, je perds mes skis.
Non, le ski, ce n’est pas exquis.» Lorsqu’une chose nous dérange,
Notre avis change.
Pierre Gamarra
Poésie n°15
La mer
Un garçon plongeant dans la mer
Disait : “pff! la mer, ça me désespère,
Quand je vais à la mer,
Je n’ai jamais rien à faire.”
Un jour son frère lui mit des lunettes de plongée
Il se trouva tout gai
Car il a découvert
Le mystère de la mer.
Il dit :” je me suis trompé sur la mer
C’est génial, super !
On se sent tout fier
D’aller à la mer.”
Quand on met des lunettes
On explore notre planète.
Léo Gerny.
Poésie n°16
Patinage Artistique
Avant de te lancer sur la froide surface
De tracer de belles lignes sur la fine couche de glace
Et de nous éblouir des preuves de ton talent
Travaille ton équilibre dans des passages lents
Ne soit pas impatient de montrer ta maîtrise
Ne force pas tes dons à faire preuve d’audace
La grâce se conquiert ce n’est pas une surprise
Le talent naturel remonte à la surface
Mais seul et sans études n’espère pas de miracles
Car ce sont en beaux vers que se rendent les oracles
Et que s’enseignent aux hommes les chemins de la vie
Mais ne laisse personne gouverner tes envies
Alain Hannecart